Cannes, mai 2010.
Une fois de plus le Festival de Cannes investit la Croisette. Une fois de plus les hôtels et restaurants investissent la plage. Et une fois de plus, la privatisation de cet espace public nous sépare de la mer. Seuls quelques interstices se dessinent. Ces espaces résiduels, où s’entassent les chaises et les parasols usagés des paillottes à paillettes, restent l’unique moyen d’apprécier la mer et son horizon.
Les pétales de coquelicots, clinquants et éphémères à l’image des festivités alentours, nous permettent de signaler ces espaces de liberté devenus insolites.
4 Comments
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Toujours la moustache, pierrot!!
Tu n’as pas une tête à cueillir que des coquelicots!
C’est tout bonnement génial.
E(xcellent) T(apis) C(ollé)!!
Parfait.
Le myosotis, et puis la rose
Ce sont des fleurs qui disent quelque chose
Mais pour aimer les coquelicots
Et n’aimer que ça… faut être idiot!
T’as peut-être raison, oui mais voilà:
Quand je t’aurai dit, tu comprendras
La première fois que je l’ai vue
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l’été
Au beau milieu d’un champ de blé
Et sous le corsage blanc
Là où battait son coeur
Le soleil, gentiment
Faisait vivre une fleur
Comme un petit coquelicot, mon âme
Comme un petit coquelicot
C’est beau, c’est simple. J’aime le décalage entre le lieux (un peu symbole du star système quand même) et l’intervention presque champêtre de notre ami Pierre. Et ça intrigue les gens, ça change du land’art en pleine nature, ou il y a que les vaches qui en profite au final…