Le Détour de France c’est aussi…
Ce que l’on risque d’oublier,
Le silence consensuel qui apaise et réunit sur l’herbe de printemps les affres de l’équipée,
Les odeurs étouffées du camion trop longtemps parqué devant un magasin de cameltoes,
Les flots de pluie déversés sur les paysages abandonnés par l’industrie navale et les stations service,
Le goût iodé des huîtres fraîches et des cristaux de beurre engloutis sous les souvenirs des demoiselles,
Le vent glacé qui fige le pas des petits chats et les circonvolutions des grues de Recouvrance,
Ou encore, pour un temps,
Notre regard, inquiet et contemplatif, entre les barreaux des hautes grues et l’ombre des tours après une journée de chantier…
c’est victor qui a dessiné ca?
Made in Chinita! nice nice
Victor non !!!
Sensibilité du texte et coup de pinceau croquant la réalité c’est bien du
Kelly UNG FERNANDEZ.